KENJI MIZOGUCHI

au Christine à partir du 17 avril

Retour en sept films sur les dernières années du grand réalisateur japonais (1898-1956) que rien ne prédestinait au cinéma. Après avoir grandi dans une famille violente, il pense d’abord se consacrer au dessin avant d’entrer à l’âge de vingt-deux ans en
tant qu’acteur dans l’un des plus importants studios japonais : le studio Nikkatsu. Il y fait ses débuts en tant que réalisateur deux ans plus tard en apprenant sur le tas. Après ses premiers succès au Japon dans les années 30, ce n’est qu’au lendemain de la Seconde Guerre mondiale qu’il se fait reconnaître en Occident, notamment grâce à LES CONTES DE LA LUNE VAGUE APRES LA PLUIE qui reçoit le Lion d’Argent à la Mostra de Venise en 1953. Sa force pour traduire les émotions de ses
personnages, notamment féminins, en images l’impose alors comme une figure de proue du cinéma japonais, jusqu’à son dernier film LA RUE DE LA HONTE et sa mort prématurée en 1956.

Miss Oyu (1951)
Les Contes de la lune vague après la pluie (1953)
Les Musiciens de Gion (1953)
L’Intendant Sansho (1954)
Une femme dont on parle (1954)
Les Amants crucifiés (1954)
La Rue de la honte (1956)